L'énigme de la chambre 622, de Joël Dicker

Publié le par Charlotte Cadorel

Auteur : Joël Dicker
Éditions : Éditions de Fallois (2020)
Genre littéraire : Fiction, polar
Catégorie du challenge des Littéravores : 59. Un livre dont l'un des personnages porte votre (ou l'un de vos) prénom(s)
569 pages
 
Résumé : Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L'enquête de police n'aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de l'été 2018, lorsqu'un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d'imaginer qu'il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s'est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ?
 
Mon avis : Comme toujours, ce roman de Joël Dicker est plein de rebondissements.
Le découpage du roman est bien fait, avec des parties où l'auteur raconte comment il a élaboré son livre, entre les différentes parties de l'enquête. Les chapitres du point de vue de l'auteur sont très intéressantes, et représentent un joli hommage à Bernard de Fallois, fondateur des éditions de Fallois, qui est décédé en 2018 et qui a permis le succès de Joël Dicker.
La partie enquête tient bien en haleine, comme toujours avec Joël Dicker. J'ai eu un peu de mal au début à m'attacher aux personnages, que je ne trouvais pas du tout sympathiques, mais j'ai fini par bien les aimer. Je ne suis généralement pas une grande fan des triangles amoureux, mais celui qui est raconté dans ce roman permet de comprendre les motivations de certains personnages et de les rendre un peu plus attachants à mesure qu'on avance dans l'histoire.
Dans cette partie enquête, Joël Dicker s'amuse à bien brouiller les pistes, que ce soit au tout début en taisant la victime du meurtre, ou à la fin, avec l'identité du tueur qui ne cesse de changer, jusqu'à la révélation finale.
Comme avec La Vérité sur l'affaire Harry Québert, je m'attendais à être étonnée par les rebondissements de l'enquête, et ça n'a pas loupé. En revanche, je ne m'attendais pas à être surprise par la partie "conception du roman", mais la toute fin du roman est très surprenante.
Pour conclure, j'ai beaucoup aimé le livre que j'ai trouvé très divertissant et que j'ai dévoré malgré ses plus de 500 pages. Dicker a toujours le chic pour nous tenir en haleine.
 
Voilà pour ce (court) avis sur le livre. J'espère qu'il vous a plu, et je vous dis à très, très bientôt pour un nouvel article sur ma dernière lecture : Le pouvoir de Naomi Alderman 😉

Publié dans Livres

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